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L'humain au centre des actions muséales

Plus de 200 professionnels du secteur muséal se sont réunis à Rimouski du 1er au 3 octobre 2019 pour assister au congrès annuel de la Société des musées du Québec et à son colloque L’humain au centre des actions muséales. En voici le compte rendu.

Les musées ne sont peut-être pas l’épicentre du changement mais ils sont nécessaires. […] À chaque fois que je sors d’un musée, je pense que j’en sors meilleur. — Michel Marc Bouchard, auteur, dramaturge, scénariste, commissaire d’exposition

C’est mon travail de défier le statu quo. Je veux que les gens adoptent une position critique. L’idée n’est pas d’exploiter la souffrance des autres mais d’amener les gens à se questionner. J’ai toujours vu les musées comme un véhicule pour faire avancer les droits de la personne. — Armando Perla, chargé de projet – développement et partenariats stratégiques, Musée des mouvements (migrations et démocratie) 

De nombreux musées s’inspirent des principes d’une muséologie à vocation sociale, notamment en plaçant les publics au cœur de leurs actions et en questionnant les enjeux de société actuels. Mais, de tels principes les amènent-ils à jouer pleinement et activement leur rôle social? Comment mesurer l’impact réel du musée sur des individus et la société? Comment contribuer davantage au développement économique, au bien-être individuel et commun de même qu’à un avenir durable?

L’humanisme du 21e siècle fait valoir les droits humains, la dignité, la liberté, l’égalité, la justice, le respect de la diversité, l’autonomie, la solidarité, l’éthique... À l’image de cet idéal, le musée doit dépasser les nobles intentions et concrétiser ses actions pour et par la communauté. Qui plus est, on s’attend qu’il agisse comme vecteur de changement, passant de la vision à l’action et prenant position, en paroles et en actes. Musée citoyen, inclusif, participatif, voire musée engagé ou même militant, jusqu’où veut-on aller?

 

TABLES RONDES

Muséologie humaniste et sociale – bilan et prospective

Si les questionnements sur le musée humaniste et social demeurent d’actualité, l’année 2019 marque le 35e anniversaire de la tenue, au Québec, du premier atelier écomusée/nouvelle muséologie! Ce courant muséologique axé sur l’humain et la communauté a incité des musées, ici et ailleurs, à repenser leur mission et leurs fonctions afin de se mettre au service de la société tout en la questionnant et en la confrontant à ses failles. Sous quelles formes cette intention s’est-elle concrétisée? Au-delà d’une mise en perspective des éléments constitutifs et des exemples marquants de ces « nouvelles » muséologies, comment en mesurer les impacts et les retombées? Quelles sont les meilleures solutions aux multiples défis qu’elles représentent? L’éducation est-elle la clef de voûte d’une vision renouvelée du musée?

Intervenant.es par ordre de présentation :

  • René Binette, directeur général, Écomusée du fier monde
  • Jennifer Carter, professeure, Université du Québec à Montréal
  • Stéphan La Roche, directeur général, Musée de la civilisation
  • Nathalie Bondil, directrice générale et conservatrice en chef, Musée des beaux-arts de Montréal

Animatrice : Diane Martin

Organisée par l’UNESCO, la table ronde de Santiago du Chili de 1972 marque un tournant historique remettant en question le rôle des musées dans le monde. Lors de cet événement, une réforme de la muséologie aux influences humanistes se met en place. Elle enjoint aux musées de renforcer leur rôle social et les incite à s’adapter aux besoins des sociétés dans lesquelles ils évoluent en ramenant le public au centre des préoccupations. On parle alors de « musée citoyen ». Développement de stratégies participatives, implication des communautés par la diversité croissante des médiations muséales in situ et extra-muros, croisements des disciplines, restitutions d’œuvres, décolonisation des collections, nouvelles relations tissées avec la société civile…, le bouleversement des pratiques institutionnelles permet une plus grande intégration des histoires laissées de côté dans les récits dominants, invitant de surcroît au dialogue.

Au Québec, c’est en 1984 que la Déclaration du Québec élargit concrètement le rôle social du musée. Le Musée de la civilisation se positionne dès son ouverture en 1988 comme un musée ayant au cœur de sa mission et de ses actions, l’humain. Le Musée des beaux-arts de Montréal, quant à lui, prend un tournant humaniste en 2016 en se dotant d’un Manifeste. Il s’ouvre aujourd’hui à de nouvelles voix permettant ainsi de sortir du discours académique monodisciplinaire qui prévalait initialement. Il lui apparaît désormais nécessaire de faire valoir la multiplicité sociale et la diversité des points de vue.

La muséologie du 21e siècle suppose donc une plus grande souplesse des institutions pour qu’elles soient capables de s’adapter à un monde incertain, en développant de nouvelles formes d’attention et de soin. Jennifer Carter, professeure à l’UQAM,s’interroge sur les limites de cette nouvelle muséologie dans le contexte actuel : un « monde en crise », notamment environnementale. Afin d’évoluer en tant qu’institutions inclusives et engagées, les musées doivent allier à la justice sociale, la justice environnementale. En adoptant une position éthique envers tous les êtres vivants, les musées sont invités à explorer de façon non anthropocentrique les relations entre les humains et la nature, et à les redéfinir.

S’engager 

Entre affirmation et appel au dialogue, entre compréhension et controverse, les musées (ré)agissent face aux réalités changeantes de la société contemporaine. Devant l’urgence de défendre les valeurs humanistes, les musées osent-ils s’engager ? Comment réorienter leur discours, leurs façons de faire et leurs modes de représentation ? Sont-ils vecteurs de changement, passant de la vision à l’action et prenant position, en paroles et en actes ?

Première partie : Décolonisation et guérison

Décoloniser les institutions et les discours, réparer les injustices, guérir les blessures dévastatrices, amorcer la (ré)conciliation des individus et des peuples sont des enjeux qui nous interpellent. Comment les musées se positionnent-ils ? Comment des communautés autochtones exercent-elles leur pouvoir de nommer, de décider, de créer au sein des musées ?

Intervenant.es :

  • Carmelle Adam, directrice, Centre d’exposition de Val-d’Or
  • Sonia Robertson, artiste, art thérapeute, commissaire
  • Jonathan Lainey, conservateur — Premiers Peuples, Musée canadien de l’histoire

Animatrice : Diane Martin

Le lundi 30 septembre 2019, la commission Viens rendait public son rapport attestant de la discrimination systémique dont sont victimes les populations autochtones dans leurs relations avec les services publics québécois. Deux jours plus tard, le premier ministre du Québec, M. François Legault, présentait ses excuses aux Autochtones pour les manquements de l’État québécois envers eux. C’est dans ce contexte que les représentant.es du Centre d’exposition de Val-d’Or et du Musée canadien de l’histoire ont présenté leurs actions en faveur de la décolonisation et de la guérison.

Carmelle Adam et Sonia Robertson ont réalisé l’exposition Aki Odehi — Cicatrices de la Terre-mère à partir d’un travail collectif entre des artistes autochtones et allochtones et des aînés anicinabek. Ceux-ci ont suggéré dix lieux pour que les artistes y réalisent des œuvres éphémères de style Land Art dans le but de favoriser échanges et partages entre Autochtones et allochtones dans une perspective de guérison. Un projet élaboré en cocréation donc, où l’institution n’avait pas toujours le dernier mot quant aux décisions prises. S’engager pour une inclusion réelle nécessite une certaine souplesse : accepter de transférer une partie de son autorité à d’autres intervenants dans la conception de l’exposition et des activités qui s’y rattachent.

Par les multiples mesures prises pour intégrer les voix et les perspectives autochtones dans la conception de sa salle de l’Histoire canadienne, inaugurée en 2017, le Musée canadien de l’histoire a favorisé un point de vue inclusif pour que l’histoire canadienne soit racontée, notamment, à partir de documents de première main, de témoignages, etc. Afin qu’un rapport plus équitable s’installe avec les peuples autochtones, les institutions muséales doivent non seulement mobiliser des ressources, consacrer du temps de qualité, mais aussi impliquer les communautés dès les prémices d’un projet d’exposition.

Un premier pas vers l’inclusion consisterait à reconnaître le fait que son musée se trouve sur un territoire autochtone. En effet, les institutions muséales peuvent être perçues par les populations autochtones comme des preuves du colonialisme. Le nombre de restitutions se multiplie et le Musée canadien de l’histoire fonctionne davantage par emprunts. Les communautés sont moins réticentes à prêter leurs objets lorsqu’elles savent qu’ils leur reviendront.

Deuxième partie : Compréhension, incompréhension et controverse

Forts de leur mission éducative, les musées abordent des sujets d’actualité, sensibles et parfois controversés, comme la diversité, l’exclusion et le racisme. Comment agir de manière à la fois libre, critique et audacieuse ? Comment reconnaître et valoriser l’altérité dans une perspective d’humanité commune ? Quels sont les impacts et les écueils de telles actions ?

Intervenant.es :

  • Guylaine Archambault, directrice, Musée Armand-Frappier
  • Jean-François Royal, directeur, Musée Marguerite-Bourgeoys
  • Aly Ndiaye alias Webster, artiste hip-hop et conférencier

Animatrice : Diane Martin

Au cours des dernières années, plusieurs expositions, dont les trois mises de l’avant lors de cette discussion, ont traité d’enjeux sociaux contemporains tels que l’invisibilisation et l’exclusion des minorités dans les discours dominants.

Conçue au Musée de l’homme à Paris, l’exposition Nous et les autres. Des préjugés au racisme présentée de 2018 à 2020 au Musée Armand-Frappier jette un regard scientifique sur les enjeux d’exclusion sociale liés au racisme institutionnalisé. Le succès rencontré (hausse de fréquentation, intérêt médiatique) s’explique par l’approche scientifique, intrinsèquement liée à la mission de l’institution, utilisée pour traiter la question du racisme. Communiquer l’avancée des connaissances sur un sujet aussi polarisant nécessite rigueur et bienveillance professionnelle. Pour faire face à d’éventuelles réactions haineuses, un comité scientifique ainsi que des consultations multiples, notamment avec le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, ont été mis en place en amont du projet. Grâce à la reconnaissance de l’impact positif de cette exposition, le musée est considéré aujourd’hui comme un acteur social.

L’exposition Et Voilà ! Le voile musulman dévoilé, présentée en 2013-2014 au Musée des religions du monde (aujourd’hui, Musée des cultures du monde), souhaitait donner une place et une voix, dans une perspective éducative, aux femmes québécoises musulmanes portant le voile par conviction. Le choix du musée d’aborder un sujet aussi complexe que clivant était motivé par la volonté d’inviter au dialogue, dans un lieu propice aux échanges et amener à une réflexion collective. Résultat : une polémique médiatique d’ampleur, une baisse de fréquentation, une pluie de messages haineux, des menaces de mort et une équipe ébranlée. Cette expérience difficile fait donc apparaître une limite à l’engagement social des institutions muséales. L’impact négatif sur l’image du musée et sur sa fréquentation, par conséquent sur ses finances, fait courir le risque d’une autocensure dans le choix d’aborder ou non des sujets controversés, qui nécessiteraient pourtant d’être explorés et débattus dans des espaces muséaux.

L’esclavage des Noirs et l’histoire des afrodescendants au Québec ont fait l’objet d’une exposition au Musée national des beaux-arts du Québec en 2019. Fugitifs !, imaginée par l’artiste hip-hop et conférencier Aly Ndiaye alias Webster,réunissait dix dessins grandeur nature de type bande dessinée représentant treize esclaves noirs du 18e siècle. Il s’agissait ainsi de rendre compte de l’histoire méconnue de l’esclavage au Québec par le biais d’un médium populaire et accessible (la bande dessinée), mais aussi de donner un visage à ces personnages invisibilisés, déshumanisés, dans les grands récits historiques. « Ce n’est pas l’histoire des Noirs, nous dit Webster, c’est l’histoire du Québec, du Canada. Il est important de la regarder en face. Et pour que des personnes afrodescendantes, nées au Québec, puissent s’y reconnaître ». Pour lui, le musée a un rôle d’éducation et de partage. Il doit prendre position, car ne pas prendre de position est une position en soi. Webster ajoute que s’il est une bonne chose de penser l’inclusivité et la décolonisation en contexte muséal, la question de la décolonisation des structures elles-mêmes doit, elle aussi, être posée.

Se transformer

La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.  Albert Einstein

Répondre aux besoins de la communauté… Diffuser les collections en tenant compte de leurs dimensions humaines et sociales… Multiplier les projets inclusifs et participatifs… Favoriser partage d’expertise, cocréation et partenariats… Comment surmonter les difficultés de toute cette activité transformative ? Quelles en sont les répercussions sur l’équipe et le fonctionnement du musée ? Quelles stratégies mettre en place pour gérer le changement et ses obstacles inhérents ?

Intervenant.es :

  • Aude Porcedda, professeure en gestion et organisation culturelle, Université du Québec à Trois-Rivières
  • Robert St-Onge, directeur, Centre d’interprétation du phoque
  • Marie-Hélène Raymond, coordonnatrice de la stratégie numérique, Musée national des beaux-arts du Québec
  • Claudine Papin, conseillère en patrimoine social, Monastère des Augustines

Animatrice : Diane Martin

Face à l’instabilité et à l’évolution de son environnement, le changement intervient dans la vie de toute institution. Mais la transformation, mise en œuvre par des individus, peut se heurter à des blocages dont les causes ne sont généralement pas structurelles, mais humaines. La résistance au changement se présente comme une forme d’intelligence collective qu’il incombe de comprendre. Il s’agit bien souvent de l’attachement à des valeurs, des croyances, des normes, des manières de faire, des routines, etc., soit un ensemble de repères qui forment un ciment commun et régissent les interactions sociales au sein d’une organisation. Selon Aude Porcedda, « le musée est une organisation faite d’interactions sociales qui ne peuvent se changer par décret ni par les discours : les personnes adoptent une nouvelle culture quand l’ancienne ne fait plus l’affaire. » La culture organisationnelle est donc intrinsèquement conservatrice et la transformer implique joutes politiques, alliances et négociations. Pour consulter la présentation de Mme Porcedda (pdf).

Situé dans un village de pêcheur aux Îles-de-la-Madeleine, le Centre d’interprétation du phoque offre un exemple de transformation structurelle. Impulsées par une volonté de répondre aux critiques des animalistes (« les méchants chasseurs ») et de s’impliquer davantage auprès des villageois, la mission et la structure de l’organisme ont évolué vers celle d’un écomusée pour valoriser le mode de vie maritime et réinsuffler de la fierté dans la communauté des gens de mer.

Autre transformation interne, dans une optique de promotion de l’art du Québec, la stratégie numérique du Musée national des beaux-arts du Québec a récemment été actualisée. Une plateforme de diffusion et de partage de ses collections qui fonctionne sur la base d’une participation citoyenne a été mise en place. L’objectif : diffuser les collections en tenant compte de leurs dimensions humaine et sociale pour favoriser l’accès aux œuvres. Le musée multiplie également les projets inclusifs et participatifs par les outils Wikipédia pour démocratiser l’art du Québec. Ces projets nécessitent une profonde transformation de la culture de travail en interne et l’adoption d’une nouvelle forme de production du savoir qui a un impact direct sur le rôle des conservateurs.trices.

La transformation organisationnelle peut aussi venir de l’extérieur. En s’ouvrant à un projet proposé par un acteur externe, Le Monastère des Augustines a découvert en son lieu un potentiel jusque-là insoupçonné. Un nouveau parcours muséal et des ateliers, conçus en cocréation avec un enseignant pour de futures infirmières s’occupant de patient.es en fin de vie, a permis aux participantes de renouer avec la source de leur engagement et à l’institution de transformer son rapport au lieu. 

PARTAGES D’EXPÉRIENCES

  • Sabina Chauvin Bouchard, médiatrice culturelle, MA, musée d’art : Ateliers d’art pour personnes vivant avec une maladie de la mémoire
  • Jean-Daniel Doucet, chargé de projet | éducation, Centre des sciences de Montréal : Les grands débatteurs, débat spectacle porteur de consensus sur des enjeux socio-technologiques du 21e siècle
  • Judith Douville, chargée de projet, Musée de la mémoire vivante :  Un musée voué à la personne
  • Pierre Ménard, producteur — secteur expositions, TKNL, créateur d’expériences : Captiver le visiteur par l’intensité du récit et de l’émotion dans le spectacle immersif
  • Ève Simard, codirectrice, Centre d’art de Kamouraska : Moi à l’œuvre — Expérience vivante en création
  • Josée Lefebvre, agente de programmes éducatifs, Centre d’histoire de Montréal : Montréal, cartes en main
  • Luc Guillemette, responsable des ateliers de création, Musée d’art contemporain de Montréal : Angles d’inclusions et circularité active
  • Émilie Papillon, responsable de projets en développement du patrimoine, Boréalis : Femmes de papier
  • Natalie Perron, coordonnatrice en muséologie, Pôle culturel du Monastère des Ursulines : Fixer l’éphémère, la vie quotidienne au Monastère des Ursulines
  • Katy Tari, directrice | collections, programmes et services au public, Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire de Montréal : Nous sommes Montréal
  • Aurélia Fleury, directrice responsable des contenus, Tactile Studio : Dispositifs tactiles au Musée historique de Francfort
  • Jean-Jacques Lachapelle, président, Réseau muséal de l’Abitibi-Témiscamingue : Escouade d’intervention muséale

SÉANCE D’IDÉATION

Dans la foulée d’une conférence positionnant la culture comme levier du développement économique, d’un bien-être commun et d’un avenir durablel’ICOM et l’OCDE ont produit un outil de mobilisation qui s’adresse autant aux musées qu’aux collectivités : Culture and Local Development: Maximising the Impact. Guide for Local Governments, Communities and Museums. Cela a inspiré une séance d’idéation collective pensée comme un point culminant du colloque 2019.

Sur quelle expertise distinctive le musée, lieu créatif par excellence, devrait-il s’appuyer pour remplir sa mission sociale spécifique ? Existe-t-il un potentiel inexploité ?

Dans quelle mesure le musée, en tant qu’entreprise culturelle, contribue-t-il au développement de la communauté ?

Par quelles actions concrètes, le musée peut-il faire fructifier son capital culturel, social, économique et politique et, par le fait même, soutenir l’innovation sociale ? Comment redéfinir les valeurs institutionnelles et les fonctions muséales pour que celles-ci soutiennent l’action citoyenne et le développement social ?

Inspirés par ces questions, des professionnel.les d’horizons variés ont discuté d’avenir muséal :

  • Jean-François Leclerc, consultant en muséologie
  • Valérie Roussel, directrice, Musée huron-wendat
  • Marco Alberio, sociologue du développement régional, Université du Québec à Rimouski
  • Mélanie Deveault, chef – Action éducative, citoyenne et culturelle, Musée McCord Stewart

Animation : Dominique Lapointe

Imaginons un idéal muséologique : celui du musée qui réalise pleinement sa vocation humaniste et sociale ! Pour ce faire, les personnes dans la salle ont été invitées à partager leurs réponses aux questions énoncées ci-dessus en utilisant la plateforme interactive Menti Meter.

En voici le résultat :

Séance d'idéation 01
Séance d'idéation 02
Séance d'idéation 03
Séance d'idéation 04

 

RÉALISATION

Pour le colloque

Stéphane Chagnon, directeur général, SMQ

Andrea Hauenschild, consultante et commissaire

Katia Macias-Valadez, directrice | Communications et Infomuse, SMQ

Comité de contenu :

Jennifer Carter, Université du Québec à Montréal

Stéphane Chagnon, SMQ

Julie Guinard, Musée canadien de l’histoire

Andrea Hauenschild, consultante et commissaire

Étienne Laurence, Biodôme – Espace pour la vie

Jean-François Leclerc, consultant en muséologie

Marie-Ève Lord, Musée de la mémoire vivante

Katia Macias-Valadez, SMQ

Francine Périnet, Musée régional de Rimouski

Hélène Samson, Musée McCord

 

Pour le compte rendu

Supervision : 

Katia Macias-Valadez, directrice | Communications et Infomuse, SMQ

Rédaction : 

Ariane Turmel-Chénard, étudiante à la maîtrise en histoire de l’art à l’UDEM

Nora Charifi, chargée de communications, SMQ

 

 

La réalisation de ce projet a été rendu possible en partie grâce au gouvernement du Canada.

Notes

  1. Laurent Chicoineau fait mention de l’ouvrage  Qu'est-ce que le numérique ?  de Milad Doueihi, Presses Universitaires de France (2013)

  2. Le film en réalité virtuelle La Gaspésienne

  3. Pensons par exemple aux reconstitutions virtuelles des sites de Palmyre en Syrie ou des œuvres détruites par l’incendie du Musée national du Brésil.

  4. Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft

  5. « Quand les musées du monde recrutent pour promouvoir le numérique et l’innovation », CLIC France, 29/11/2018

  6. Voir l'intervention de Céline Liret à ce propos : https://youtu.be/W-jRAPazZIU?t=1147 

  7. Voir l'intervention de Philippe Rivière à ce propos : https://youtu.be/iMD8qsVtvW8?t=663 

  8. Voir l'intervention de Karine Marchadour à ce propos : https://youtu.be/W-jRAPazZIU?t=185 

  9. Voir l'intervention de Laure Pressac à ce propos : https://youtu.be/rxwOqRzGd28?t=371